Dans les marges de réflexion sur l’investissement formation, l’article veut prendre quelques distances avec l’approche économique et « ingénieuriale » dominante dans ce débat, et rappeler qu’on ne peut dissocier la question du savoir du champ plus large du politique. En s’appuyant sur deux exemples historiques, le Ve siècle grec et la Renaissance, il montre comment le savoir positif a pu émerger, et comment cette émergence est liée aux évolutions politiques. Il rappelle en conclusion qu’on ne saurait, sans prendre de risque quant à la réussite d’un véritable engagement dans l’investissement formation, nier cet aspect.