L’apprentissage du métier d’ergonome passe inévitablement par celui de l’intervention. D’abord parce que l’intervention constitue la finalité de l’action de l’ergonome, sans doute aussi parce que l’ergonome se construit par l’intervention. Elle est donc non seulement son objectif mais aussi son moteur. D’elle dépend sa consistance à lui autant que l’inverse. Elle prend ainsi une place primordiale (on devrait dire primaire) dans le cycle d’acquisition des gestes métiers de l’ergonome. C’est ce double processus, orienté simultanément sur l’action et sur l’apprentissage, qui est évoqué ici, en grande partie à travers la retranscription d’un dialogue entre ses deux auteurs dans lequel il est apparu explicitement.