S’inscrivant dans une perspective ergologique, l’auteur présente les postulats qui sous-tendent les fonctionnements des « groupes de rencontres du travail » (GRT). Il les différencie de pratiques voisines (comme les analyses de pratiques) et précise comment chacun actualise son prescrit pour garder l’initiative de son agir au travail. Il souligne l’importance de la posture intervenante dont celle de « non-savoir » qui constitue un préalable pour laisser advenir la parole de l’autre et la mettre au travail. Cette pratique est illustrée par la présentation d’un GRT dans le secteur hospitalier, qui a permis de travailler collectivement sur les normes et leurs renormalisations en contribuant à un changement responsable.