La migration clandestine est une forme particulière de mobilité, qui vient questionner ce que l’on entend par formation de soi. Des parcours de migrantes clandestines seront présentés ici selon trois temps : le départ, le voyage et l’arrivée. L’auteure analyse la manière dont ils sont appropriés subjectivement dans le cadre de récits biographiques et dont ils donnent une forme narrative à des postures de sujet. Plus particulièrement, il s’agit d’un sujet qui entretient avec son expérience des rapports de genre, sociopolitiques, temporels et territoriaux, qui sous-tendent des dynamiques formatives. Dès lors, l’analyse par le prisme de la subjectivation met en évidence une formation de soi à travers des logiques d’opposition idéologique et de socialisation migrante.