L’auteure découvre une « langue de l’étonnement » chez des artistes, des scientifiques et des thérapeutes, pour saisir ensuite comment on y recourt dans l’éducation et la formation, l’étonnement risquant d’y faire slogan et de se vider de son essentiel. Quel formateur est-il étonnant et d’où surgit une telle attitude professionnelle ? L’étonnement s’apprend-il et comment en vient-il à disparaître dans un « rien n’étonne » ? De telles questions sont soulevées, mêlant enjeux psychiques et sociaux.