Cet article est le fruit d’enseignements à l’université et de vingt années d’animation d’un groupe de théâtre. Après un historique des rapports entre théâtre et éducation, depuis la Renaissance dans les troupes de commedia dell’arte et l’enseignement du théâtre dans les collèges protestants et jésuites, l’auteur montre comment, à partir des années 1950, les grands hommes de théâtre (Artaud, Brecht, Boal, Gatti...) essaient de libérer l’homme du carcan social imposé par l’éducation et la société. Cela conduit à exposer les réflexions en sciences humaines sur le théâtre comme facteur de guérison pour retrouver sa spontanéité.