Dans un centre de formation d’apprentis, il y a au moins deux façons de considérer l’alternance : celle qui se construit entre l’apprenant et le tuteur (le CFA n’étant qu’une variable d’ajustement) ; celle qui se construit entre le formateur et l’apprenti (avec un ajustement éventuel de l’entreprise dans sa fonction tutorale ou d’accompagnement). S’agit-il d’un choix idéologique, d’un présupposé organisationnel ou simplement d’une question de circonstance ? Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, l’apprenti semble être le seul porteur de cette interface des deux pôles, en dépit de tous les outils qui existent.