L’autodidacte que le sens commun considère en général à tort comme caractérisé par son isolement est aussi souvent vu comme un auto-apprenant guidé par le hasard et l’anti-méthode. Mais, cette image lui correspond-elle bien ? Ne peut-on pas, au contraire, l’envisager comme un ingénieur de sa propre formation ? C’est à cette question que l’article tentera de répondre. Ainsi, illustré par de nombreux matériaux biographiques, il débouchera sur le constat que les apprentissages autodidactiques semblent réellement portés par une "intelligence" de la formation.